Ocean’Obs œuvre à une meilleure compréhension du milieu marin.
Sa démarche scientifique s’appuie sur la production, l’analyse et la diffusion de connaissances scientifiques nouvelles.
Ocean’Obs tire l’originalité de ses analyses scientifiques en faisant appel à des données "classiques"dites standards, couplées à des données issues d’un processus participatif, tirées de son propre Observatoire Participatif de la Biodiversité Marine - l’OPBM.
Ocean’Obs accompagne les citoyens depuis plus de 10 ans : des usagers d’espaces marins remarquables (comme les plongeurs), dans la collecte de données environnementales (les hippocampes, les herbiers entres autres).
Notre équipe collabore ensuite avec les scientifiques et gestionnaires pour intégrer nos résultats à la gestion des espèces et habitats étudiés.
Un Réseau d’Observateurs en Plongée : les Sentinelles de la Mer - OPBM
Un pôle Ingénierie scientifique
Un pôle Travaux Sous-Marins scientifiques
Un pôle Médiation scientifique
La zostère marine, que l’on nomme communément grande zostère, chiendent marin, foin de mer et Zostera marina en latin, est une plante à feuilles vertes rubanées, larges de 4 à 10 millimètres, pouvant atteindre 20 à 120 centimètres de longueur.
Ses feuilles sont portées par une tige souterraine appelée rhizome, ancrée dans le sédiment grâce à ses racines qui jouent un rôle important dans la stabilisation du substrat sur lequel elles reposent.
L’hippocampe à museau long, également appelé hippocampe moucheté ou hippocampus guttulatus en latin, affectionne les espaces marins abrités (lagunes). Il est réparti en Méditerranée (ex. étang de Thau), en Atlantique (ex. bassin d’Arcachon) et en Manche. On le croise à proximité des herbiers de zostères ou accroché avec sa queue préhensile, sur des algues, mais aussi sur des fonds meubles, des fonds coquillés, des moulières ou bien plus rarement en pleine eau. Il vit proche du fond et se déplace verticalement et lentement avec sa nageoire dorsale.
La moule commune ou Mytilus edulis en latin est un mollusque bivalve, filtreur qui vit souvent en zone intertidale (zone de balancement de marées), parfois plus profondément dans l’Atlantique. La moule présente une coquille noire ou brunâtre qui mesure de 1 à 10 cm de long et présente des stries concentriques (dites de croissance).
Cette croissance dépend des paramètres physico-chimiques de l’environnement : salinité (comprise entre de 12 à 38‰), température (idéal de 10°C à 20°C), plancton disponible (sa nourriture).
Les blennies sont des poissons caractérisés par l’absence d’écailles, un corps effilé (souvent moins de 15cm), des nageoires dorsales et pectorales particulièrement longues et portent généralement des cirres au-dessus des yeux et sur la nuque. Les dents sont fixées sur les mandibules comme un peigne. L’absence de vessie natatoire en fait de mauvais nageurs. Ces poissons benthiques (vivent sur le fond), se déplacent en rampant, souvent cachés dans des anfractuosités dans la roche ou le sable, des cavités. La plupart des espèces se nourrissent d’algues et d’invertébrés, ou de plancton. Ce sont des poissons très répandus.
Les épaves de toutes sortes et les blockhaus de la seconde guerre mondiale, immergés suite au recul de la côte, constituent désormais de formidables refuges pour la vie sous-marine. Ils servent de support de fixation à de nombreuses espèces (anémones, hermelles), d’abris (à diverses espèces de poissons comme le congre) ou de vastes réservoirs de nourriture (pour des crustacées comme l’araignée).
La biodiversité de ces univers sous-marins atypiques en fait des espaces d’études et d’explorations extraordinaires pour les plongeurs scientifiques, photographes et vidéastes de l’Observatoire Participatif de la Biodiversité Marine qui y trouvent l’inspiration pour de nouvelles investigations scientifiques.